L'Egypte est un territoire désertique traversé par un grand fleuve : le Nil. Grâce à celui-ci, les Egyptiens pratiquaient l'agriculture. De nombreux pharaons se font construire des tombeaux gigantesques : les pyramides.

LA VALLEE DES ROIS

Ce nom sonne autant de mystères et de trésors que les pharaons auraient sans doute voulu dérober à nos yeux et à ceux de leurs contemporains. Pillée, oubliée, fouillée et désormais protégée, cette Vallée brûlée par le soleil, en retrait de la verdoyante vallée du Nil, constitue l'une des plus vastes nécropoles pharaoniques que l'Egypte ait imaginée. Elle est l'un des joyaux de l'humanité qu'un tourisme intelligent nous permettra, peut-être, de conserver quelques générations encore !

C'est dans cette vallée que les pharaons, à partir des années 1500 av. J-C., ont choisi d'être " avalés " par la montagne thébaine, MertSeger " celle qui aime le silence ". Nous sommes au commencement du Nouvel Empire.

Pourquoi cette vallée ?

Les pharaons, princes originaires de Thèbes, décident de rompre avec l'habitude qui faisait de leur tombe un monument imposant, incontournable, de la vallée du Nil : la pyramide. Face à Thèbes, la grande cité bâtie sur la rive est du grand fleuve, se dressent les montagnes et les vallées désertiquent de la rive ouest, les premières à être plongées le soir venu dans l'ombre du couchant. Ce monde lunaire fut très tôt perçu comme ouvrant sur le monde d'Osiris, l'univers des morts, l'au-delà ! Loin de l'agitation des zones fertiles, les pharaons pensaient bien voir, en cette vallée, leur repos respecté pour l'éternité. Repos ne signifiant pas oubli. En effet, tout mortel égyptien ne doit sa survie dans l'au-delà qu'au culte qui lui est rendu par les vivants. Prononciation de son nom, prières devant sa statue, dépôt d'offrandes... un mort oublié est doublement mort !

                   LA VALLEE DES ROIS EN EGYPTE

LES OBELISQUES

Le mot " obélisque " vient du mot grec obeliskos qui signifie " broche ". Il désigne un long bloc de pierre, de section quadrangulaire, qui, en s'élevant, s'affine et s'achève par une petite pyramide : le pyramidion.

Ces pyramidions étincelants d'or, souvent disparus aujourd'hui, tirent leur origine de la pierre sur laquelle Ra le soleil se leva aux origines du monde. Souventérigés à l'occasion des jubilés des pharaons, les obélisques sont exclusivement consacrés à Ra ou aux dieux solaires qui lui sont associés ( comme Amon-Rê ). L'idée de la pierre dressée est certes antérieure aux premières dynastie ( 2500-2350 av.J-C. ) et l'engouement de ses pharaons pour le culte solaire pour voir apparaître des monuments se rapprochant de l'obélisque ( teken en égyptien ) tel que nous le connaissons.

LE PLUS GRAND OBELISQUE DU MONDE

Les américains ont choisi le principe de l'obélisque pour commémorer leur premier président : George Washington. Il dressèrent en 1878 non loin du Capitole un obélisque de 73000 tonnes qui, avec ses 169 mètres, resta jusqu'à la construction de la tour Eiffel en 1889 le plus haut monument jamais bâti par l'homme.

                                              Obélisques d'Egypte

LES PYRAMIDES

Si vous voulez des informations sur les pyramides, j'ai fait un article spécialement pour elle ! Vous pouvez y jeter un coup d'oeil !

LES TEMPLES D'ABOU-SIMBEL

Le nom de se site nous renvoie d'abord aux deux somptueux temples qui firent bâtir Ramsès II et la reine Néfertiti. Mais le nom d'Abou-Simbel doit aussi évoquer un extraordinaire solidarité internationale qui permit in extremis de sauver ces deux temples, et bien d'autres, des conséquences du progrès : la construction du barrage d'Assouan.

Abou-Simbel est un site doublement pharaonique tant par l'ampleur de sa construction que par le gigantisme de son sauvetage. Ce site a valeur symbolique. Il constitue un pont entre l'Antiquité et notre époque, en montrant de quoi les hommes sont capables... quand ils le veulent bien !

SAQQARAH, LA CITE DES DEFUNTS

A trente kilomètres du Caire, la nécropole de Saqqarah domine l'ancienne cité de Memphis. Durant plusieurs milliers d'années et trente et une dynasties, les pharaons et les particuliers s'y sont fait construire de magnifiques tombeaux. Ils nous donnent de précieux renseignements sur la vie quotidienne, les arts et les techniques.

La nécropole de Saqqarah est l'une des plus vastes d'Egypte. Elle recouvre aujourd'hui une superficie d'environ huit kilomètres sur mille mètres de large, limitée au nord par la nécropole d'Abousir et au sud par celle de Dahchour. Bien à l'abri des inondations dans son écrin de dunes, elle est située au sommet d'un escarpement rocheux, là où les âmes des défunts se rapprochent le plus des dieux. Son histoire est liée à celle de la ville de Memphis. En effet, voilà cinq mille ans, les premiers rois d'Egypte ont choisi de fonder cette cité sur le Nil, à un emplacement stratégique : le fleuve se rétrécit à cet endroit jusqu'à former une porte naturelle. Elle permet de contrôler le trafic fluvial, c'est donc la clef de tout le pays. En outre, la plaine est souvent inondée, donc fertile. Les pharaons habitent Memphis, mais leurs sépultures sont plus  à l'abri, à cinq kilomètres du Nil, à Saqqarah. Parents et courtisans y entourent dans la mort le pharaon comme ils l'ont fait de leur vivant.

                                  Saqqarah

 MEMPHIS

Memphis devient capitale de l'Egypte vers 2700 av. J-C. : c'est la ville que choisit le pharaon pour résider, au coeur d'une région très peuplée, où l'eau est abondante et les terres cultivées vastes. C'est aussi un centre religieux (avec le temple de Ptah), un port et un arsenal (lieu où l'on fabrique des armes). D'autres villes deviennent capitales ensuite, lorsqu'une nouvelle dynastie prend le pouvoir. C'est le cas d'Hérakléopolis, puis de Thèbes.